Ces derniers jours, l’industrie américaine du divertissement et les médias mondiaux ont été secoués par de graves accusations contre Sean “Diddy” Combs, l’un des plus grands noms du hip hop.
Les célèbres « White Parties » de Diddy, qui attiraient autrefois une série de stars hollywoodiennes de premier plan, font l’objet d’une enquête pour des allégations d’abus sexuels et de trafic d’êtres humains.
Selon le Hindustan Times, Adria Sheri English – une ancienne artiste adulte – a intenté une action en justice contre Diddy pour avoir prétendument été forcée de participer à des activités pornographiques lors de ces soirées au début des années 2000.
Selon English, derrière l’apparence somptueuse des fêtes se cache une sombre réalité, où se déroulent des actes sexuels forcés.
À l’intérieur des fameuses « Fêtes Blanches ».
Selon le témoignage d’English, elle a été embauchée comme danseuse lors des somptueuses « White Parties » au début des années 2000. English décrit ces soirées comme des événements exclusifs organisés par Diddy dans les Hamptons – un quartier côtier aisé de New York fréquenté par les riches et les célèbres. Les invités venant à cette fête doivent se conformer à la règle de la tenue entièrement blanche. C’est aussi la raison pour laquelle ces partis sont appelés « Partis Blancs ».
Cependant, il convient de noter que des drogues et de l’alcool sont consommés lors de ces fêtes.
Particulièrement flagrant, English a révélé que certaines bouteilles d’alcool étaient remplies de stimulants illégaux et servies exclusivement aux femmes lors des fêtes.
English affirme que les effets de ces drogues sont si forts qu’elle ne se souvient souvent pas de la façon dont elle est rentrée chez elle après avoir assisté à des « fêtes blanches ».
Les parties « privées » de la fête
English a révélé que les parties « privées » de la fête n’ont commencé qu’après le départ de la plupart des invités tard dans la nuit.
Ces activités se déroulent dans des salles privées gardées par du personnel de sécurité, garantissant que personne d’autre que des participants sélectionnés ne puisse savoir ce qui se passe à l’intérieur.
Elle a déclaré qu’elle se sentait contrainte par l’immense pouvoir de Diddy et craignait que si elle n’obéissait pas, le magnat de la musique ruinerait la carrière qu’il avait promis de l’aider à bâtir.
Liste d’invités choquante
Des années 1990 aux années 2000, de nombreuses stars de renom ont été photographiées assistant aux « soirées blanches » de Diddy.
La liste des invités était choquante, comprenant des noms comme Paris Hilton, Leonardo DiCaprio, Chris Brown, Jay-Z, Kim Kardashian et Ashton Kutcher, parmi de nombreuses autres célébrités.
Cependant, il convient de noter que la présence de ces stars lors des soirées n’implique pas nécessairement leur implication dans les activités illégales présumées.
Le procès d’English fait partie d’une enquête à grande échelle menée par le gouvernement américain sur des allégations de trafic sexuel impliquant Diddy. Cette enquête ne s’est pas limitée aux allégations d’abus sexuels, mais a également porté sur des allégations de corruption, d’incendie criminel et d’enlèvement.
Les procureurs ont notamment évoqué des événements connus sous le nom de « freak-offs ». Il s’agit de soirées coquines impliquant des actes sexuels, souvent réalisés sous l’emprise de drogues et impliquant des prostituées.
Selon les allégations, Diddy aurait enregistré ces événements dans le but de faire chanter les participants et d’acheter leur silence.
Les procureurs affirment également que certaines des personnes impliquées dans ces « freak-offs » avaient besoin d’une assistance médicale, notamment de perfusions intraveineuses, pour se remettre de ces horribles expériences.
L’année dernière, la chanteuse Cassie – l’ex-petite amie de Diddy – a également intenté une action en justice avec des allégations similaires. Elle a affirmé avoir été forcée de participer à des « incidents bizarres » dirigés par Diddy. Diddy est actuellement détenu dans une prison fédérale de Brooklyn en attendant son procès.