Le paddock de la Formule 1 a une nouvelle fois été secoué par une polémique inattendue. Après un Grand Prix déjà tendu, Max Verstappen n’a pas mâché ses mots en s’en prenant directement à Oscar Piastri. En cause : une question posée par le jeune pilote australien à Nico Hülkenberg, jugée « malveillante » et « inappropriée » par le champion du monde en titre.
Tout a commencé lors d’une conférence de presse improvisée après la course. Alors que Hülkenberg répondait à des questions sur ses performances récentes et sur l’avenir incertain de son contrat, Oscar Piastri a osé demander s’il était « vraiment prêt à continuer à courir face à la jeune génération ». Une phrase que certains ont interprétée comme une simple curiosité journalistique, mais que Verstappen a immédiatement perçue comme un manque de respect envers le vétéran allemand.
« RESPECTEZ LES AUTRES AU LIEU DE POSER DES QUESTIONS SENSIBLES. ÇA NE SE FAIT PAS ! », a lâché Verstappen devant un parterre de journalistes médusés. Le Néerlandais, connu pour son franc-parler, a expliqué que ce genre de remarque pouvait toucher personnellement un pilote, surtout à un moment clé de sa carrière.
Dans les heures qui ont suivi, le clash s’est enflammé sur les réseaux sociaux. Certains fans soutiennent Verstappen, saluant son courage de défendre Hülkenberg, un pilote respecté dans le paddock. D’autres estiment au contraire que Verstappen en fait trop et que Piastri, encore jeune, n’a peut-être pas mesuré la portée de sa question.
De son côté, Oscar Piastri a tenté d’éteindre l’incendie en publiant un court message sur X (anciennement Twitter) : « Je n’avais aucune mauvaise intention. Nico a toute mon admiration. Si mes mots l’ont mis mal à l’aise, je m’en excuse. »
Reste à savoir si ces tensions auront des répercussions sur la piste. Dans un championnat déjà dominé par une rivalité féroce entre équipes et coéquipiers, chaque geste et chaque mot prennent une ampleur démesurée. Une chose est sûre : Verstappen, fidèle à lui-même, ne laissera personne manquer de respect à ses collègues sans réagir.
